Changement climatique
Lutte contre le réchauffement climatique, élimination de la dette africaine ou encore redonner au continent une place plus importante dans le conseil de sécurité ses sujets ont été abordés par les représentants du Cameroun, de la Mauritanie et du Congo, lundi 26 septembre à la 77e Assemblée générale de l'ONU.
Le ministre camerounais des Affaires étrangères, Lejeune Mbella Mbella,a rappelé l'urgence de finaliser les règles d'application de l'accord de Paris sur le climat. Il espère notamment que des progrès seront réalisés en matière de mobilisation des ressources financières pour les pays en développement qui luttent contre les effets du changement climatique.
La COP27, qui doit se tenir à la fin de l'année en Égypte, "sera d'une importance cruciale à cet égard. Elle doit apporter des réponses urgentes et décisives pour la survie de la planète", a déclaré M. Mbella devant l'Assemblée générale des Nations unies.
"Les engagements internationaux ne sont plus respectés ou le sont au compte-gouttes en raison de l'égoïsme, de l'insuffisance de la volonté politique, voire de la crise que l'on observe actuellement au multilatéralisme", a-t-il renchéri.
"Dans un tel contexte, il n'est pas exagéré d'affirmer que le sort de l'homme et le destin de l'humanité sont en jeu", a-t-il ajouté.
MAURITANIE
Le ministre mauritanien des Affaires étrangères a lui appelé à l'annulation de la dette des pays africains, alors que le continent est confronté à une insécurité alimentaire croissante.
Mohamed Salem Ould Merzoug estime que les nations riches doivent aider les pays en développement "le plus rapidement possible à relever les défis qui menacent leur sécurité alimentaire".
"Nous réitérons notre appel à éliminer la dette extérieure des pays du continent africain", a-t-il déclaré devant l'Assemblée générale des Nations unies.
Cette semaine, un certain nombre de pays ont fait part de leurs inquiétudes quant à leur capacité à rembourser les prêts internationaux libellés en dollars américains dans un contexte d'inflation mondiale.
RÉPUBLIQUE DU CONGO
Le ministre des Affaires étrangères de la République du Congo a appelé les Nations Unies à rendre son Conseil de sécurité plus diversifié.
Jean-Claude Gakosso a souligné lundi à l'Assemblée générale de l'ONU que "l'Afrique doit effectivement prendre sa place dans le concert des nations".
"Penser autrement, c'est tout simplement faire preuve d'égoïsme et ramer à contre-courant de l'histoire", a-t-il déclaré.
M. Gakosso et un certain nombre de dirigeants africains ont fait pression en faveur d'une réforme du Conseil de sécurité de l'ONU tout au long de l'Assemblée générale de cette année.
Le ministre de la République du Congo a également exprimé son inquiétude concernant la guerre en Ukraine et "le risque considérable d'une catastrophe nucléaire". Il a appelé non seulement la Russie et l'Ukraine, mais aussi d'autres nations influentes à "tourner le dos à ce type de vanité des puissants, qui a jusqu'à présent fermé la porte au dialogue."
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